
Vous souhaitez développer votre activité et pourtant vous avez du mal à passer à l’action.
L’impact sur vous et sur votre activité est important. vous avez tendance à vous dévaloriser et votre chiffre d’affaires ne décolle pas suffisamment. Vous perdez confiance en vous.
Quand on sait selon l’INSEE que 40 à 50% (selon le statut) des entreprises individuelles ne passeront pas le cap des 3 ans.
Que l’on sait aussi qu’il existe un esprit entrepreunarial des personnes qui réussissent :prise de risque, esprit d’initiative, force de conviction, pugnacité, capacité à appréhender le changement et à repérer les opportunités de développement (source: Ministrère de l’économie et des finances).
Vous vous dites qu’il est important de surmonter cette difficulté et qu’il est grand temps de passer à l’action. Vous souhaitez oser sortir de votre zone de confort. Mais il n’y a personne pour vous mettre “un coup de pied au c**”.
Même si j’ai perdu un temps précieux au début de mon activité par méconnaissance de l’entrepreunariat, je n’ai jamais cessé de passer à l’action. Certes parfois, ce n’était pas au bon endroit, mais au moins cela m’a permis d’avancer et petit à petit de faire du passage à l’action mon moteur et de me rapprocher de mon rêve.
Pour cela j’ai du :
✅ surmonter mon syndrome de l’imposteur et mes peurs,
✅ travailler sur l’estime de moi grâce au développement personnel,
✅ accepter de prendre des risques et sortir de ma zone de confort,
✅ mais surtout oser aller vers l’inconnu.
Qu’est-ce qui vous empêche de passer à l’action?
1- Votre manque de confiance en soi
Si vous ne pensez pas que vous pouvez réussir, il est plus facile pour vous de ne rien faire. En gros, vous vous dites : “à quoi bon commencer à gravir la montagne puisque je n’arriverai pas en haut ”.
J’aime cette citation de mark Twain:
» Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. «
2 – Vos peurs et vos pensées associées
Elles peuvent être multiples : peur de réussir, peur de l’échec, peur du jugement, peur du rejet, peur de ne pas être à la hauteur…
Et comment se manifestent-elles? Par une multitude de pensées qui vous invitent à l’inaction.
En voici quelques exemples:
“Non, mais imagine que ça marche et que les personnes se rendent compte que je ne suis pas à la hauteur”
“J’ai peur de déranger la personne et de me faire jeter. Moi, j’ai horreur, quand on me démarche”
“J’ai tellement envie de travailler avec eux, s’ils me disent non”
Et des pensées comme celles-ci on est capable d’en produire des milliers et à longueur de journée.
J’aime cette citation de Nelson Mandela :
« Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur. »
3 – Votre vécu et vos expériences
Vos expériences du passé vous laissent à penser que si vous passez à l’action ça va mal se passer.
Par exemple, vous avez fait de la prospection dans vos activités passées et vous en garder un très mauvais souvenir : la boule au ventre chaque fois que vous deviez prendre votre téléphone pour essayer de vendre des produits à des personnes qui n’avaient rien demandé. Dans ce contexte, la simple idée de prendre votre téléphone vous ramène à cette situation passée et les sensations désagréables refont surface en vous coupant l’envie d’agir. Vos expériences passées vous amènent à faire des généralisations et à penser que si c’est arrivé une ou plusieurs fois, ça se passera comme ça chaque fois.
4 – le manque de clarté et des objectifs mal définis
Vous avez devant vous un mammouth dont vous ne savez pas comment le découper en morceaux. Devant l’ampleur de la tâche vous douter de réussir. Dans ces conditions, il est difficile de passer à l’action. C’est un terreau fertile pour la procrastination et l’éparpillement.
Imaginez-vous en train de faire une randonnée pour atteindre un sommet. Si vous marchez qu’en regardant le sommet et tout le chemin qui vous reste à parcourir pour l’atteindre, vous allez vite vous décourager. Tandis que si vous regardez chaque pas que vous faites, et que par moment vous vous retournez pour voir le chemin que vous avez parcouru, cela vous donnera le courage de continuer. Il est donc important d’avoir un objectif, mais de ne pas regarder que le résultat: observer la progression est essentiel.
Comment se rendre compte qu’on ne passe pas à l’action?
Premier indice : l’éparpillement
C’est une des choses qui revient souvent chez les entrepreneures que je rencontre : l’éparpillement. Que l’on peut également nommer le “papillonnage”! On fait des choses qui ne sont pas orientées vers notre objectif.
On traite beaucoup de sujets différents en même temps. Résultat, on perd beaucoup de temps et d’énergie.
C’est comme si vous vouliez aller à Marseille en partant de Paris et que vous passiez par Bordeaux puis Lyon et Toulouse. En soi, c’est plutôt sympa, mais sur le plan de l’efficacité, c’est moyen. En fait comme vous avez peur de passer à l’action, notamment quand il s’agit de prospection, vous faites toute autre chose.
Deuxième indice: la procrastination
On passe beaucoup de temps à faire les choses.
On repousse le passage à l’action.
On va faire nos taches ménagères qu’habituellement on déteste, et paradoxalement on y prend beaucoup de plaisir. Pour se rassurer, on se dit que c’est important plus que cette action qu’on repousse. On pourrait appeler cela de la « procrastination intelligente ».
Troisième indice : on se flagelle et l’on culpabilise
On sait qu’il faudrait passer à l’action mais on n’y arrive pas alors c’est la fête à la culpabilisation : je suis trop nulle, je n’ai encore rien fait aujourd’hui, je ne vais jamais y arriver. On se demande si un jour on va réussir à sortir de cette spirale négative.
Qu’est-ce qui permet de passer à l’action ?
Je ne sais pas si vous vous êtes déjà demandé quelle est la recette de ceux qui réussissent. Pour côtoyer un certain nombre d’entrepreneurs à succès. J’ai pu observer qu’ils avaient tous acquis un mental d’acier et un état d’esprit entrepreneurial.
Qu’est-ce qui a fait leur succès?
Leur succès n’est pas dû au hasard ou au fait qu’ils soient nés sous une bonne étoile : tous ont beaucoup travaillé, mais surtout ils sont tous passés à l’action. Ils ont testé des choses. Ils se sont plantés parfois. Mais ils ont appris de leur expérience. Ils ont ajusté leur offre, leur process. Et surtout, ils sont partis à la rencontre des personnes qu’ils souhaitaient aider.
Voici les choses à savoir pour passer à l’action et développer son activité :
- savoir ce que l’on souhaite atteindre et faire preuve de détermination
- connaitre notre intention
- accepter de ne pas connaitre le résultat
- accepter de tomber et se relever
- Ne pas mettre plus d’enjeux que nécessaire
- avoir conscience que c’est un choix qui peut se révéler fructueux ou pas : dans tous les cas, il vous permet de continuer à avancer et de ne pas perdre votre temps
- Passer à l’action permet de créer des opportunités
- Voir dans chaque situation des solutions plutôt que des problèmes
- Avoir conscience que le bon moment n’existe pas et la perfection non plus. Ainsi si vous perdez quelque chose, c’est pour gagner autre chose
- Accepter que le risque zéro n’existe pas quand on est vivant
Qu’est-ce-que vous décidez?
Qu’est ce qui est le plus souhaitable : rêver et que les choses restent à l’état de rêve ainsi je ne prends pas de risque, mais je suis sûre que mon rêve ne se réalisera pas ou confronter son rêve à la réalité en passant à l’action et en acceptant que peut-être l’issue soit différente que celle de mon rêve mais au moins je me serais donné les moyens que mon rêve se réalise. Et s’il ne se réalise pas, je pourrais avoir un nouveau rêve et ainsi de suite.
Plus on passe à l’action, plus on a des chances d’avoir des résultats et vous savez pourquoi? Parce que chaque pas que l’on fait nous donne l’occasion d’apprendre, de grandir et de nous améliorer comme le petit enfant qui apprend à marcher et qui un jour réussit après être tombé un paquet de fois. Accepter de ne pas savoir, de tomber, d’échouer c’est la seule façon de progresser.
3 Outils pratiques pour passer à l’action
1 – Se poser la question de l’intention
En quoi cette action est-elle essentielle? Quelle est mon intention? Quand on entreprend (mais pas que), il est important de se poser la question de son intention. Pour quoi je fais cela? Cela ne signifie pas que vous êtes interessée mais que vous mettez du sens dans chaque action que vous réalisez. Parfois, on ne réussit pas à passer à l’action, car finalement ce n’est pas quelque chose d’important pour soi.
Ou encore parce qu’on pense qu’il faut le faire mais on n’en a pas envie ( qui se cache derrière falloir?)
Qu’on doit le faire mais on n’en a pas envie (qui se cache derrière devoir)
Qu’on peut le faire mais c’est contre notre nature et nos valeurs (qui se cache derrière pouvoir?)
Vidéo de qui lu cru pour ceux qui veulent en savoir plus sur les verbes : pouvoir, vouloir, devoir
2 – Est-ce que vous le souhaitez vraiment ?
Une personne que j’accompagne s’évertue à poster du contenu sur Instagram avec une certaine méthode par ce qu’elle a entendu que c’est comme ça qu’il fallait faire. Mais au fond d’elle-même ça ne lui correspond pas, ainsi elle y va à reculons et cela se sent dans ses publications ainsi la méthode qu’elle applique et qui ne lui correspond pas ne lui permet pas d’obtenir les mêmes résultats que la personne qui l’a formé. Posez-vous la question si cette action que vous n’arrivez pas à faire est bien essentielle pour vous? Et est-ce qu’elle vous correspond? “Il n’y a pas qu’un seul chemin pour se rendre à Rome” Alors trouver le vôtre.
Une fois que les 2 points précédents sont traités, vous venez de définir dans quelle intention vous souhaitez mener cette action et vous savez que cette action est nécessaire pour développer votre activité, il ne vous reste plus qu’à passer à l’action et pourtant…
3 – Les 3 questions clés pour passer à l’action
Il ne vous reste plus qu’à vous poser les 3 questions suivantes:
- Quel risque prenez vous si vous passez à l’action ?
- Quel avantage avez-vous à passer à l’action ?
- Quel est le coût de votre inaction ?
En conclusion
Vous avez toutes les clés pour passer à l’action.
Oui, mais par moment comme me le disent certains prospects : “intellectuellement je comprends, mais pour autant je ne réussis pas à mener l’action”.
C’est à ce moment-là qu’il peut être utile de se faire accompagner.
Nous travaillerons ensemble à lever vos freins et à mettre en place un plan d’action dans lequel chaque pas sera facile et vous rapprochera de votre rêve.